Le pilotage des flux de trésorerie d’exploitation est crucial dans le cadre d’une gestion de trésorerie efficace.
Le flux de trésorerie d’exploitation ou flux de trésorerie liés à l’activité (FTA) est l’une des trois formes de flux de trésorerie avec les flux de trésorerie liés à l’investissement (FTI) et les flux de trésorerie liés au financement (FTF). Ces différents flux structurent les grandes parties du tableau de flux de trésorerie.
Voir notre article complet sur les flux de trésorerie.
Mais rentrons en détail sur les flux de trésorerie d’exploitation.
Un flux de trésorerie d’exploitation est soit :
La spécificité de ce flux est qu’il est lié à l’activité courante, à l’exploitation de l’entreprise.
Voici une liste non exhaustive d’exemples de flux de trésorerie d’exploitation :
C’est le cœur même de l’activité. Mais attention, on parle bien ici des flux financiers venant directement sur le compte en banque, et non de l’inscription au compte de résultat. Ce décalage apparaît lors d’une augmentation des créances clients.
Les employés font évidemment partie des flux d’exploitation étant donné qu’ils participent à l’exploitation quotidienne de l’entreprise.
Les matières premières permettent bien évidemment le bon fonctionnement de l’activité courante.
Calculer un flux de trésorerie d’exploitation est un abus de langage si on veut être précis.
En effet, un flux de trésorerie est simplement une variation positive ou négative sur le compte bancaire à un instant t. Il n’y a donc pas de calcul à faire.
Mais quand on parle d’effectuer un “calcul de flux de trésorerie d'exploitation”, on cherche en réalité à calculer le flux net de trésorerie d’exploitation. On le qualifie de net car il prend en compte à la fois les flux positifs et négatifs. C’est la première partie d’un tableau de trésorerie.
Pour rappel,
Trésorerie N = Trésorerie N-1 + Variation nette de trésorerie N-1/N
On ajoute à la trésorerie en année N-1, la variation nette de trésorerie entre l’année N-1 et l’année N pour obtenir la trésorerie en année N (trésorerie que l’on obtient au bilan de l’année N).
Et :
Variation nette de trésorerie = Flux de trésorerie liés à l'activité (FTA) + Flux de trésorerie liés à l'investissement (FTI) + Flux de trésorerie liés au financement (FTF)
On veut donc calculer la somme des flux de trésorerie liés à l’activité.
On a deux méthodes : la méthode directe et la méthode indirecte.
La méthode directe consiste simplement à additionner les différents flux de trésorerie provenant du compte bancaire et liés à l’activité.
Il suffit donc simplement de trier les différents flux de trésorerie afin d’être sûr de ne conserver que ceux liés à l’activité.
Cette méthode est la plus facile à comprendre mais elle peut aussi être limitée en cas d’un nombre important de flux.
La méthode indirecte est une méthode qui devient obligatoire à partir d’un certain nombre de flux de trésorerie.
En effet, elle reprend certains éléments du compte de résultat. Cela permet donc de ne pas avoir à refaire des calculs qui ont déjà été faits.
L’idée est de partir d’un élément du compte de résultat : le résultat net, l’EBITDA ou l’EBIT et en fonction de l’indicateur, d’effectuer les ajustements qui ne sont pas des flux de trésorerie liés à l’activité.
En partant du résultat net, la formule du flux de trésorerie d’exploitation est le suivant :
La somme des flux de trésorerie d’exploitation ou flux de trésorerie liés à l’activité (FTA) témoignent de la capacité d’une entreprise à générer de la trésorerie à partir de son activité.
C’est pour cette raison qu’il est indispensable de mener et de tenir rigoureusement une comptabilité de trésorerie, notamment à l’aide d’un tableau de trésorerie.
Contrairement au résultat net, ce flux est réel et ne repose sur aucune écriture comptable. Il est simplement le fait des flux financiers arrivant sur le compte bancaire de l’entreprise.
Un flux d’exploitation positif signifie que l’entreprise dégage des marges par son activité.
C’est un flux de trésorerie qui peut notamment permettre de rembourser la dette (flux de trésorerie lié au financement) ou de mobiliser du capital pour investir (flux de trésorerie lié à l’investissement).
A l’inverse, un flux de trésorerie négatif n’est pas souhaitable puisqu’il indique que l’entreprise est dans l’obligation de dégager de la trésorerie de l’investissement (revente d’actifs) ou du financement (nouveaux emprunts par exemple).
Des solutions de court terme pour financer les fluctuations de court terme comme les lignes de trésoreries peuvent également être envisagées.
Si vous voulez suivre vos flux au jour le jour et faire des prévisions précises et actualisées, la meilleure façon de le faire est d’utiliser une solution dédiée comme Fygr.
Vous souhaitez l’essayer ? Les 1ers jours sont gratuits !