En tant que dirigeant d’une start-up, TPE ou PME, vous vous souciez évidemment de la bonne santé financière de vos affaires. Ce qui soulève plusieurs interrogations. Par où commencer ? Comment s’organiser ? Quels sont les outils incontournables ? Avec ce guide de la gestion financière en entreprise, vous détiendrez les clés pour mettre en place les briques indispensables au pilotage financier et à la gestion de trésorerie. C’est essentiel pour éviter les erreurs de débutant, tout comme les défaillances financières.
Sans être nécessairement un as de la comptabilité, un bon dirigeant doit savoir piloter les finances de son entreprise. Rassurez-vous, assimiler la gestion financière c’est un peu apprendre à monter à vélo. Commencez tranquillement par les bases, avant de vouloir dévaler la pente sans les petites roues.
Si vous recherchez une définition de la gestion financière, vous êtes au bon endroit sur le blog de Fygr. Consultez notre article détaillé intitulé « gestion financière définition, évolution et réponses à vos questions ». Vous y comprendrez notamment les deux axes principaux que sont :
La gestion financière reste de la responsabilité du dirigeant, tant vis-à-vis des actionnaires, des banquiers, des fournisseurs que des salariés. Ne la négligez pas.
C’est le premier pilier de la gestion financière. Le pilotage du cash concerne d’une part la trésorerie courante pour payer les factures fournisseurs ou les salaires par exemple. Il s’agit aussi de trouver des capitaux permanents pour financer l’investissement dans des actifs immobilisés et aux meilleures conditions de taux et de garanties.
Lors de la création d’une entreprise, au-delà du capital social pour constituer la société, les fondateurs sont rapidement confrontés à la recherche de financements durables. Votre projet exige le développement d’un produit ou d’une prestation ? Vous souhaitez mettre au point un logiciel SaaS ?
Pour parvenir à vos fins, il vous faut de la trésorerie. Et cet argent présente un coût. Vous devez pouvoir assumer les intérêts financiers, tout comme le remboursement des prêts en capital. Au-delà des éventuels différés négociés auprès des banques, vous devez alors disposer de suffisamment de cash pour payer vos mensualités. C’est le rôle de l’activité économique de votre entreprise, en maximisant les marges et en maîtrisant les coûts.
En matière de finance dans les entreprises, le pilotage du besoin en fonds de roulement (BFR) revêt aussi toute son importance. Les postes qui entrent dans ce cycle du bilan sont dits “circulants”. En effet, les stocks comme les créances clients ou les dettes fournisseurs évoluent presque chaque jour. Vous achetez, stockez puis vendez et encaissez. Enfin, vous réglez les factures des fournisseurs.
Pour tous ces flux financiers, vous avez besoin de cash ! La gestion financière c’est donc aussi s’assurer que la trésorerie permet de faire face à ces besoins courants. Si le BFR dépasse l’excédent de ressources durables disponibles après avoir financé les investissements (le FDR), il va falloir trouver de la trésorerie court terme. L’objectif reste la solvabilité, la poursuite de l’exploitation et la maîtrise du risque de défaillance financière.
La gestion financière, c’est donc concilier au mieux les ressources face aux emplois, qu’il s’agisse de financements à court ou long terme. Le suivi de la trésorerie reste un point fondamental pour atteindre cet objectif. Le dirigeant tient les cordons de la bourse au jour le jour et surveille le portefeuille comme le lait sur le feu. Il réalise aussi des prévisions et il contrôle que l’entreprise pourra respecter ses engagements financiers. Il prend des mesures correctives et recherche des financements complémentaires si nécessaire.
L’autre pendant de la gestion financière des entreprises c’est le contrôle et l’optimisation de la performance économique ainsi que de la rentabilité. Comment imaginer que les actionnaires et banques vous suivent pour un investissement si les produits ou services commercialisés ne génèrent pas un niveau de rémunération correct ? Ce ne sont pas des philanthropes 😉.
Le contrôle de gestion est le troisième pilier de la gestion financière d'entreprise. Par le suivi des coûts des produits, tant standards que réels, ainsi que les ventes en quantité et en prix, il participe au pilotage des marges. Quel que soit le prix de vente en fonction du marché et de la concurrence, connaître précisément la marge est essentiel pour la pérennité des entreprises. Vendre et encaisser, c’est bien. Mais dégager du résultat, c’est le plus important.
💡 Dans une TPE, le dirigeant tient souvent le rôle de contrôleur de gestion. Il peut éventuellement s’entourer d’un expert-comptable ou d’un DAF à temps partagé pour l’accompagner dans cette discipline. Plus tard, lorsque l’entreprise devient une PME, il est alors temps de recruter un premier contrôleur de gestion pour déléguer le pilotage de la performance.
En alertant le management - voire les actionnaires - de la société, le contrôleur de gestion contribue à éviter les défaillances financières. Son rôle va même plus loin, car il préconise des actions correctives, notamment quand le résultat comptable n’atteint pas la prévision budgétaire.
La gestion financière doit aussi aider le management à optimiser la performance économique des entreprises. Rappelons que les investisseurs, actionnaires, fonds de capital-risque, business angels, etc. fournissent des ressources financières sur la durée, à condition d’en retirer une rémunération.
Aussi, la finance doit s’appliquer à dégager les meilleurs profits pour satisfaire les apporteurs de capitaux comme les banquiers qu’il faut rembourser. En l’absence de résultats, une entreprise peine à trouver des financements pour investir et développer le business. Ce cercle vicieux risque de conduire une société à sa perte sur le moyen terme.
Dans cette partie, nous allons entrer dans le détail de tous les postes envisageables pour financer les emplois. Tous figurent au passif du bilan comptable. En effet, par définition, les passifs constituent des ressources alors que les actifs s’assimilent aux emplois.
Exemple de bilan avec les emplois à l'actif (partie de gauche) et les ressources au passif (partie de droite)
Le haut du bilan passif correspond aux ressources durables qui vous appartiennent en tant qu’entrepreneur individuel ou associé de la société. Une bonne gestion financière des activités contribue à la croissance des capitaux afin de maintenir une structure financière saine et adaptée aux besoins d’investissement notamment.
La première ressource financière de l’entreprise, c’est souvent la souscription du capital lors de la création de la société. Pour un entrepreneur individuel, on parle d’apport sur le compte de l’exploitant. Au fur et à mesure de la croissance, l’augmentation du capital initial permet de renforcer les fonds propres. C’est aussi souvent le cas quand les banques l’exigent en contrepartie d’un prêt, afin de conserver un taux d’endettement acceptable.
Vous cherchez des investisseurs pour réaliser une levée de fonds ? Vous augmentez alors le capital et vous le diluez par la même occasion, car vous faites entrer de nouveaux actionnaires. En reproduisant l’opération plusieurs fois, vous pouvez perdre le pouvoir dans votre entreprise (vous ne disposez plus de la majorité des droits de vote). Mais d’autres solutions existent.
L’autre manière d’augmenter les capitaux propres, donc les ressources financières stables, c’est de conserver tout ou partie des bénéfices dans la société. Lorsque l’assemblée générale décide de distribuer un dividende pour rémunérer les actionnaires, apporteurs de capitaux, elle doit avoir cela en tête. La gestion financière, c’est aussi disposer des bons conseils afin de se constituer des capitaux propres sans oublier toutefois que l’investisseur attend des dividendes, et/ou une augmentation de la valeur de ses parts au capital.
Lorsque vous décidez de verser un dividende ou de récupérer de l’argent sur votre compte de l’exploitant, vos capitaux propres ne progressent pas. Cette opération normale correspond à la vocation d’une entreprise : dégager des revenus pour ses associés. Toutefois, à certaines périodes de la vie des entreprises, savoir conserver et réinvestir les bénéfices s’impose. Les capitaux propres constituent un réel levier pour aller chercher un financement bancaire pour un investissement. L’établissement financier apprécie la contribution de l’entreprise par une part d’autofinancement. Ça rassure !
Parmi les ressources financières, voici une catégorie - les quasi-fonds propres - que vous ne pouvez pas identifier directement au passif de votre bilan comptable. En effet, ces capitaux résultent d’un reclassement afin de lire le bilan sous l’angle financier.
Un expert-comptable ou un banquier reclasse certaines dettes financières en fonds propres pour analyser le bilan des entreprises. C’est la nature de ces ressources financières qui permet de les rapprocher des capitaux propres. Ce sont en général des dettes de dernier rang ou subordonnées. Cela signifie que leur remboursement intervient en dernier en cas de faillite. La présence de quasi-fonds propres conforte la structure financière d’une société. Elle rassure souvent les banquiers et les investisseurs.
Lorsque les associés d’une société avancent de l’argent en compte courant, ils contribuent clairement aux ressources financières de l’entreprise. En cas de convention de blocage, reclassez-les en quasi-fonds propres.
Avec ce type de ressources financières, l’entreprise émet une obligation. Celui qui y souscrit peut décider de la convertir en action ou en part sociale, pendant une période dite de conversion. Sur le plan du droit, cette dette se rembourse après les banques, mais avant les comptes courants d’associés. Ce n’est toutefois pas une solution adaptée à une PME, sauf à passer par une plateforme spécialisée qui facilite la mise en relation.
C’est une loi de 1979 qui crée le prêt participatif. L’objectif est de favoriser le financement long terme des entreprises, et notamment des PME. Ce type de ressources financières se situe entre l’emprunt bancaire classique et la prise de participation en capital. Ces sommes présentes dans un bilan comptable se déduisent des dettes pour calculer le taux d’endettement, ratio important pour l’analyse de la structure financière.
Différentes formes de prêts existent : opérations de crowdfunding, prêts d’honneur ou revenue-based financing (RBF). Parmi les mesures récentes mises en place dans le cadre du plan de relance du gouvernement, BPI France propose un prêt d’honneur dit « Renfort ». Crédit à taux zéro, il est versé à titre personnel aux entrepreneurs ayant déjà bénéficié d’un financement ou d’une garantie par un réseau comme France Active, l’Adie, Réseau Entreprendre, etc.
Quand vous poursuivez la lecture du bilan comptable, les ressources financières qui suivent les capitaux propres sont les dettes financières. Après avoir reclassé certaines d’entre elles en quasi-fonds propres, il reste donc les sommes prêtées par les banques. Elles présentent une exigibilité plus ou moins forte selon leur date d’échéance.
Les emprunts dont les échéances sont supérieures à un an constituent des dettes financières à long terme. Ils financent normalement le cycle durable de haut de bilan, donc les immobilisations. Lorsque vous envisagez de réaliser un investissement, c’est logiquement le type de ressources que vous allez chercher pour compléter votre autofinancement.
Une entreprise en difficulté financière, mais qui présente de sérieuses perspectives de redressement peut aussi tenter d’obtenir un prêt de restructuration pour consolider son haut de bilan. Elle transforme par exemple des crédits courts termes en un seul crédit à long terme.
Enfin, parmi les ressources financières, le dernier poste comprend toutes les dettes dont l’échéance est à moins d’un an. Se classent dans ces passifs du bilan :
Alors quid des dettes d’exploitation, fournisseurs, sociales ou fiscales ? Ce ne sont pas des ressources financières que vous pouvez dépenser. Mais, ce sont bien des ressources. En effet, n’oubliez jamais que tous les postes du passif de votre bilan comptable servent à financer les actifs. Les dettes d’exploitation, tant qu’elles ne sont pas réglées, constituent donc un financement à part entière de l’entreprise.
Exemple : le délai entre le jour où vous collectez de la TVA sur une vente et celui où cette TVA est transmise à l’administration constitue bien une ressource financière à court terme 💡. Pareil pour vos délais de paiement des fournisseurs.
Alors, comment s’organiser et avec quels outils pour mettre en œuvre une gestion financière d’entreprise efficiente ? En plus des obligations et bonnes pratiques en matière de gestion comptable et financière à connaître, voici comment nous préconisons d’organiser la fonction finance dans votre entreprise.
Sans vouloir devenir un expert en finance d’entreprise, s’informer et se documenter, c’est un début incontournable pour tout dirigeant de TPE ou PME. La comptabilité est une discipline souvent perçue comme ingrate. Toutefois, la compréhension des grands mécanismes vous évite bien des désillusions ou fourvoiements en management de société. Sachez aussi où se situent vos limites afin de vous entourer là où c’est nécessaire.
Que vous préfériez une formation en présentiel ou en distanciel sur le Web, les offres ne manquent pas. C’est l’occasion de découvrir et de s’imprégner des principes de base de la finance d’entreprise.
Comprendre la structure du bilan comptable ainsi que le contenu de l’actif comme du passif fait partie des bases indispensables. Attachez vous aussi à acquérir une bonne connaissance de la composition du compte de résultat et de l’approche des coûts de revient et de la rentabilité. Enfin, intéressez-vous à l’organisation et au contrôle de la gestion financière de l’entreprise.
La bonne gestion financière de votre entreprise, ce sont également les logiciels indispensables pour réaliser l’ensemble des tâches que revêt la fonction finance. L’important est de bien dimensionner les outils en fonction de la taille de la société et de l’activité. Opter pour un ERP leader sur le marché pour une jeune TPE, c’est comme faire entrer un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et vouloir gérer tout sur un tableur du type Excel, c’est souvent un manque de rigueur et de fiabilité. Sans oublier le risque d’être en infraction avec le droit fiscal ou comptable.
Les outils digitaux, tant en comptabilité qu’en gestion de la trésorerie ou des achats, pullulent sur le Web. Ne vous précipitez pas en vous équipant d’outils surdimensionnés pour vous. L’important c’est la capacité de l’équipe à prendre en main chaque solution simplement. Faites-vous conseiller par des experts de la finance comme votre cabinet comptable. Ils vous aident à réaliser l’analyse du besoin, et vous orientent vers les applications les plus opérationnelles et au moindre coût.
Chez Fygr, nous nous attachons à accompagner les dirigeants de petites et moyennes entreprises pour la gestion de la trésorerie. Notre logiciel en ligne permet de récupérer directement les données de votre banque sans les ressaisir. Il classe toutes les dépenses et toutes les recettes par nature. Simple d’utilisation et intuitif, il aide les entreprises qui se lancent à suivre leur cash en temps réel.
Même si vous démarrez votre activité seul, vous faire épauler un minimum reste indispensable afin que vous puissiez vous focaliser sur l’essentiel : le business. Les outils de gestion vous accompagnent au quotidien. Toutefois, cela ne suffit pas toujours pour optimiser toute la gestion financière de l’entreprise.
Faites le tour de vos propres compétences et disponibilités ainsi que celles des autres actionnaires le cas échéant. Évaluez aussi vos capacités à embaucher en interne un comptable sur le plan du coût salarial et des bénéfices espérés. Vous disposez déjà d’un tel collaborateur ? Estimez alors sa faculté à vous accompagner sur les aspects fiscaux, le contrôle de gestion, le budget prévisionnel, la trésorerie, un plan de financement, l’analyse des risques, etc. Selon la situation, la recherche de prestations externes peut s’avérer nécessaire.
Vous venez de créer votre entreprise ? Au début, le plus simple consiste souvent à se faire accompagner par un cabinet comptable pour les déclarations de TVA, le bilan annuel et la liasse fiscale. Vous disposez ainsi de conseils personnalisés par l’expert-comptable pour un projet d’investissement ou sur la stratégie par exemple. Peu à peu, selon la croissance effective, vous pouvez renforcer l’équipe finance en interne ou recourir à un DAF à temps partagé.
Avoir une relation de confiance avec sa banque, ça aide au quotidien ainsi que pour un projet d’investissement avec un besoin de financement. Ne négligez pas cet aspect quand vous recherchez un partenaire financier. Avec une culture financière et des outils comme Fygr, vous facilitez les échanges avec l’établissement bancaire. Votre interlocuteur, s’il s’intéresse à votre activité et voit votre implication dans la gestion financière, sera plus enclin à étudier sérieusement votre dossier. Vous avez le droit de choisir le banquier qui accompagnera votre entreprise dans sa stratégie et sa marche financière !
Maintenant que vous maîtrisez les bases de la finance et disposez des ressources humaines et informatiques, vient le temps de structurer les tâches à réaliser. Évidemment, l’organisation type que nous allons décrire se met en place progressivement, au fur et à mesure du développement de l’entreprise.
La première marche, c’est évidemment la comptabilité. Sans ce gardien du temple, comment savoir où vous en êtes ? Tant en matière de ventes, d’achats, d’encaissements que de décaissements. Cet enregistrement chronologique des flux financiers permet ensuite tous les axes d’analyse réalisés par les deux autres piliers de l’organisation financière. La fonction comptable englobe généralement le suivi de la fiscalité avec les déclarations, le paiement des impôts et taxes ainsi que la maîtrise du risque fiscal.
La seconde marche correspond à la finance. Il s’agit alors de dresser les états comptables annuels et périodiques et d’effectuer l’analyse financière. Le dernier axe, c’est le contrôle de gestion. Il se charge des analyses de rentabilité, des prévisions et suivis budgétaires, de la détermination des coûts et des marges, etc. Il se rend sur le lieu des activités, usines, boutiques ou entrepôts pour échanger avec les opérationnels. Il est en droit d’établir des recommandations et il conseille les dirigeants afin de corriger les écarts au budget.
Bien sûr, lorsque vous débutez en tant qu’entrepreneur, ces trois casquettes sont souvent portées par la même personne. Le dirigeant et / ou le cabinet d’expertise comptable gèrent la comptabilité, la finance et le contrôle de gestion.
💡 Gardez toutefois en tête ce type d’organisation et de management cible de la finance. Vous saurez ainsi comment dimensionner progressivement l’équipe salariée, ainsi que les prestations externes à l’avenir.
Enregistrement des flux en comptabilité, analyse financière, gestion de la trésorerie, prévention des risques de défaillance, contrôle des coûts ou des marges, etc. Voilà les outils indispensables à une gestion financière pertinente.
Veillez à disposer d’une compta soignée et régulièrement à jour. C’est la meilleure manière de gagner du temps et de ne pas laisser traîner les problèmes, même si naturellement ces tâches vous semblent rébarbatives.
Les outils actuels sont conviviaux et disponibles sur mobile. Avec la digitalisation grandissante en France, ce type d’applications SaaS vous apporte du confort à moindre coût pour réaliser le travail au fil de l’eau. Prenez une photo d’une facture papier. En un clic, elle s’intègre dans votre comptabilité. Plus besoin de suivre une formation de niveau bac +12 !
L’outil budgétaire comprend plusieurs étapes et facettes. Vous établissez des prévisions de résultat et des prévisions de trésorerie pour l’année à venir, sans oublier un plan de financement. Puis, vient le temps du suivi. Il s’agit de comparer périodiquement vos résultats, coûts, prix de vente, taux de marge, position en cash, etc. avec le budget précédemment établi.
Les dérives s’analysent. Elles mettent en évidence des risques de ne pas atteindre les objectifs financiers sur le plan de la performance économique ou de la structure financière. La gestion budgétaire, c’est enfin comprendre l’origine de ces écarts en cours d’exercice et aider à la prise de décision pour corriger le tir.
Le cash, ça se pilote. Respectez vos échéances afin que l’administration ou vos fournisseurs ne vous mettent pas à l’amende. Suivez les encaissements clients de près et effectuez des relances périodiques. Dans votre boîte à outils, la gestion de trésorerie occupe une place de choix. C’est une tâche qui permet de :
Pour une bonne gestion financière, le reporting financier avec ses tableaux de bord et indicateurs clés vous apporte périodiquement tous les éclairages nécessaires. En un coup d’œil, vous disposez des chiffres essentiels au pilotage de votre entreprise. Pour cela, un logiciel de trésorerie peut vous aider à construire votre tableau de bord en quelques clics.
Chaque activité comporte ses spécificités et ses indicateurs clés de gestion (KPI). Prenez le temps de les définir pour le maximum de pertinence. Ces ratios et données financières doivent refléter les points essentiels qui impactent votre business et vos résultats. L’analyse périodique de leur évolution permet d’adopter des mesures correctrices si nécessaire afin de garder le cap. Ces outils vous accompagnent dans vos prises de décisions au quotidien ainsi qu’en matière d’investissement.
Enfin, optimiser la gestion financière d’entreprise exige aussi d’en inculquer la culture auprès des collaborateurs. Certains réflexes sont importants à acquérir.
La trésorerie permet de régler les fournisseurs comme les salariés et donc de livrer les clients. Sans encaissements de ces derniers, le cash fera vite défaut. Pour investir sur le long terme, les capitaux durables apportent la trésorerie nécessaire.
Toute l’équipe qui travaille auprès de vous doit être convaincue de l’importance de la trésorerie. Il s’agit de faire entrer vite l’argent, tout en limitant les dépenses.
💡 Même le gestionnaire des stocks et des approvisionnements est concerné ! Le surstock correspond à de la trésorerie inutilement immobilisée. Et cela coûte cher.
N’hésitez pas selon les postes à introduire la culture cash dans la gestion des primes et bonus :
Tout le monde a son rôle à jouer.
Vous disposez désormais des clés pour améliorer la gestion financière de votre entreprise. Construisez peu à peu une organisation financière simple et agile pour votre business. C’est capital.
Votre entreprise, c’est votre bébé. Pour la voir grandir sereinement, faites-vous aider par une bonne gestion financière. Chez Fygr, nous participons à la croissance de votre enfant et apportons notre pierre à l’édifice. Notre outil intelligent de pilotage de la trésorerie vous permet de construire automatiquement vos prévisions de cash. Profitez de notre essai gratuit en ligne d’une durée de 7 jours pour découvrir toutes les fonctionnalités !